
Des actions progressives et mesurées
Isabelle Doudoux, cogérante du camping avec son époux Cédric, résume la philosophie du lieu : « Les vacanciers acceptent de faire des efforts pour l’environnement, mais dans une certaine limite. À nous d’agir sans leur imposer trop de contraintes ». Ce principe guide la mise en place de nombreuses mesures : éclairage solaire et à détection, carte d’activation électrique comme à l’hôtel, mousseurs sur les robinets, chasse d’eau à double débit ou encore récupération d’eau de pluie.
Optimiser les ressources sans réduire le confort
Même avec la création de nouveaux espaces aquatiques, l’équipe s’efforce de limiter l’impact environnemental. L’eau de la piscine est ainsi réutilisée pour les pédiluves, un exemple de sobriété qui n’affecte pas l’expérience client. Pour Isabelle, chaque geste compte, même s’il semble minime. Elle rappelle que « partout en France, les campings subissent les conséquences du dérèglement climatique, entre incendies et inondations. On doit agir. »
Former et sensibiliser pour un changement durable
La sensibilisation fait partie intégrante du projet. Le camping organise des rencontres avec des guides nature pour découvrir la baie de Somme, tandis que la franchise forme les jeunes éloignés de l’emploi aux métiers du tourisme. Flower Campings prévoit également d’offrir des séjours à des familles modestes et encourage chaque site à progresser vers le zéro papier.
Un équilibre entre écologie et attentes des vacanciers
Pour Véronique Descamps, directrice des franchisés, la clé réside dans l’équilibre : « Les clients souhaitent des loisirs écoresponsables, mais sans contraintes excessives ni surcoût. » Isabelle Doudoux le confirme : « Il faut garder à l’esprit que les vacances doivent rester agréables. L’enjeu, c’est d’avancer sans revenir en arrière. » Le camping Les Aubépines illustre ainsi une voie réaliste et ambitieuse vers un tourisme plus responsable.
Source : Actu.fr