Fondée en 1932 au Mans, l’enseigne Cafés BOC, spécialiste de la torréfaction artisanale, connaît une renaissance. C’est sous l’impulsion d’Henri Lemarié, un entrepreneur expérimenté, que l’enseigne a pris un nouveau virage en 2020. Ancien responsable commercial grand export, consultant et entrepreneur dans la métallurgie, Henri Lemarié a décidé de se reconvertir en reprenant cette marque historique. Il s’est passionné pour le secteur et a su moderniser le concept, tout en conservant son ADN artisanal. Son objectif ? Proposer un café durable et éthique, en s’appuyant sur des circuits courts et une proximité avec les producteurs.
Un concept enrichi et modernisé
Au-delà de la vente de café, Cafés BOC propose une offre complète. L’enseigne a notamment intégré des cafés de spécialité, des accessoires de qualité ainsi que des ateliers pédagogiques. Ces animations, axées sur la torréfaction et la dégustation, visent à faire découvrir la richesse du café aux consommateurs. L’activité BtoC représente la majorité du chiffre d’affaires, avec 85 %, tandis que le BtoB complète l’activité avec 15 %. Ce concept a déjà fait ses preuves, la société ayant dépassé les 700 000 euros de chiffre d’affaires global.
Un développement stratégique par la franchise
Pour continuer son essor, Henri Lemarié mise sur la franchise. L’objectif est de multiplier les boutiques pour gagner en volume et ainsi obtenir un meilleur rapport qualité/prix sur les achats de matières premières. Cette stratégie a conduit à l’ouverture d’une deuxième boutique en mai 2023. Plus grande, elle sert également de centre de formation pour les futurs franchisés et leurs équipes.
Le réseau s’apprête à accueillir son premier franchisé. Il s’agit du fils d’Henri Lemarié, qui ouvrira sa boutique à Angers en novembre 2025. C’est une étape clé pour l’enseigne. Pour devenir franchisé Cafés BOC, un apport de 20 000 euros et une surface de 50 m² minimum sont requis. Le torréfacteur, qui représente un investissement important, est proposé en leasing. Cette solution permet de réduire l’investissement global à 60 000 euros, un coût plus accessible. L’enseigne prévoit de signer un second franchisé cette année et cible les centres-villes pour ses futures implantations. Elle vise la rentabilité dès la première année d’activité pour ses franchisés.