Afrique, la franchise profitera de la consommation et de la distribution en mutation

Le magasin en container de Décathlon Sénégal permet de tester les produits mais n’est-ce pas
aussi un concept inspirant?

 

Depuis 10 ans, on annonce l’Afrique subsaharienne comme le prochain relais de la croissance mondiale dans la distribution et le commerce de détail. La réalité est plus contrastée pour deux grandes raisons :

  • une classe moyenne parfois moins importante et homogène qu’espéré
  • des difficultés opérationnelles trop souvent occultées (prix du foncier, manque de locaux commerciaux adéquats, instabilité du réseau électrique public, coûts et délais d’importation des produits, difficultés de conversion des devises, conditionnement des productions locales, faible utilisation de la carte bancaire, etc.).

Voici des extraits (mis à jour le28/8/2020) d’une interview de Charles Bourgeois par Louis-Nino Kansoun et Espoir Olodo publiée par l’agence ecofin.  

Mais des pays d’Afrique de l’Ouest, dont le Sénégal, la Côte d’Ivoire et du Ghana, ont un marché de la distribution en plein développement.

Une approche globale de l’Afrique subsaharienne ne fonctionne généralement pas. Les marchés africains sont trop différents même si l’harmonisation du droit au sein de l’OHADA et des politiques économiques, douanières et monétaires au selon de l’UEMOA et de la CEMAC facilite les choses…

…Ce qui explique pourquoi le FranchiseBusiness Club a choisi les 1200 collaborateurs présents dans 13pays d’Afrique Francophone du groupe Deloitte Afrique comme partenaires pour créer les Franchise Business Clubs d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique Centrale et pour développer le Franchise Business Club Maghreb.

De nombreuses sociétés internationales choisissent un développement africain par des franchises ou des master franchises avec des partenaires locaux car elle associe le « savoir-faire » du franchiseur (et la notoriété de sa marque) à la connaissance du marché local par le franchisé.

Les magasins en containers de Décathlon démontrent aussi l’intérêt d’une approche adaptée aux contraintes et potentiels locaux.

Le droit de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du Droit des Affaires «OHADA» (dont de très nombreux pays d’Afrique francophone font partie) ne prévoit pas de régime particulier lié au contrat de franchise et les droits nationaux des pays francophones ne contiennent généralement que peu de dispositions spécifiques dans ce sens.

Le résultat est que de nombreux contrats de franchise conclus avec des franchisés africains ont comme loi applicable le droit du franchiseur (par exemple le droit français) dont les dispositions seront parfois mal connues des franchisés.

Les conventions fiscales neutralisent parfois l’effet d’éventuels droits, taxes ou retenues à la source, payables sur les redevances ou les autres flux financiers entre franchisé ou master franchisé et franchiseur.

L’arrivée de la grande distribution dans des pays comme la Côte d’Ivoire ou le Sénégal devrait permettre de moderniser de nombreuses filières agricoles dans la sous-région afin de répondre aux nouvelles exigences des consommateurs.

Les chaînes de distribution suscitent parfois des craintes de destruction d’emplois au niveau du petit commerce au détail en Afrique. Mais les politiques volontaristes des grands groupes internationaux en la matière vont dans le sens d’un emploi 100% local.

Pour lire l’interview complète voici le lien

 

 

 

NOS PROCHAINS ÉVÈNEMENTS

Devenez membre du Franchise Business Club pour participer à nos évènements exclusifs !

ADHÉSION 2025 OFFERTE !

Les dernières actualités de la franchise

Inscrivez-vous à notre newsletter